Au départ, il y a un savant mélange de curiosité et de créativité…
 J’aime combiner des choses qui apparemment n’ont rien à voir les unes avec les autres. Cela m’amène à découvrir, à créer, à donner du sens.

Au lycée déjà, j’avais choisi les options arts plastiques, sports, maths et arabe… un drôle d’assemblage ! D'ailleurs, en maths tout particulièrement, je ne pouvais pas m'empêcher d'écrire des petits mots à mes camarades en parallèle du cours. (Merci Maman d'avoir expliqué au prof que j'avais besoin de ça pour me concentrer !)
En fait, avant que je ne m’en rende compte, se dessinaient déjà les grandes lignes de mon parcours à la fois éclectique et ouvert sur le monde.

J’adore improviser des plats insolites, improbables et pleins de saveurs à partir d’ingrédients locaux ou venus de loin, et ensuite les partager : mais… ce ne serait pas là la recette de la facilitation graphique ?

« Pour communiquer n’importe où sur la planète, apprends l’anglais, à cuisiner et à jouer d’un instrument dessiner »

me disait mon père.

C’est chose faite, sauf que j’ai remplacé la musique par le dessin ! J’ai bien fait de suivre ce sage conseil : il m’a permis de faire de très belles rencontres et de découvrir le monde. 
Il m’a aussi donné la possibilité de mettre en relation des personnes qui ne se connaissaient pas et qui avaient tout pour s’entendre… je suis très fière de créer des liens, que ce soit entre les gens ou les idées.

L’aventure de mes études se poursuivit avec, entre autres, un BTS Communication visuelle et les Arts Déco à Strasbourg (avec une option illustration médicale), en passant par un séjour passionnant en Erasmus à Vilnius (Lituanie) où j’ai approfondi mes connaissances en gravure.

Mon parcours s’est tout naturellement construit sur ma motivation à comprendre les autres et leurs problématiques, puis à les aider à trouver des solutions.
 Grâce au visuel bien sûr, tout d’abord je suis devenue graphiste.

Une première expérience en imprimerie en poche, j’ai rapidement souhaité devenir indépendante. 
Et oui, un jour, il faut se lancer ! Comme vous peut-être chèr·e·s collègues entrepreneur·e·s, en 2015, je découvrais l’entrepreneuriat …

D’abord, en « couveuse » pour tester mes activités. À cette époque, je concevais encore des logos et des sites web, ce que j’ai arrêté de faire… je ne m’y retrouvais pas en graphiste touche-à-tout ! En revanche, je me suis concentrée sur l’animation d’ateliers, les cercles d’intelligence collective et l’illustration. Illustrer, un langage quasi universel pour traduire des valeurs, mettre en images des problématiques et pratiquer la facilitation graphique en live.
Puis j’ai intégré une coopérative d’activités et d’emploi dont les valeurs de partage et d’échanges me correspondaient parfaitement. Aujourd’hui, j’y suis sociétaire ; j’y expérimente l’intelligence collective (une de mes marottes !) et le développement de projets collaboratifs.

Je n'ai jamais aimé les kakis, jusqu'à les essayer en version salée... Aujourd'hui, mon association préférée, c'est kaki-avocat-coriandre-échalottes marinées dans le vin rouge.
Essayez et vous verrez !

Une autre recette que je fais depuis mon projet de diplôme, un livre de recettes anti-gaspi : la soupe de trognon de chou-fleur !
Merci Sandra Ezgulian.

En gros, feuilles et trognon de chou-fleur, 1 ou 2 pommes de terre, muscade + soit de la crème (d'Isigny de préférence), soit une belle cuillère de purée d'amandes pour une version vegan.

C'est le "plat" que ma fille a préféré au début de la diversification alimentaire...

Cet encart fait aussi référence au blog de cuisine que je tenais il y a quelques années et à mon projet de livre de recettes anti-gaspi "De la peau au noyau" que j'avais créé pour mon projet de diplôme.
Et pour lequel certain·e·s me demandent encore quand est-ce qu'il sortira...